Page 18 - Cadre CIWA pour la biodiversité et la conservation
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Cadre de CIWA pour la biodiversité et sa conservation
Le plan d’action pour le développement et la résilience climatique L’Institut de gestion des eaux souterraines de la SADC a
du lac Tchad a favorisé la mobilisation de multiples investissements produit des rapports d’analyse des lacunes pour chaque État
et le renforcement de la coopération régionale. Il a également membre, des directives pour la gestion des eaux souterraines,
contribué de manière indirecte à préserver la biodiversité en des plans de mise en application des cadres institutionnels en
renforçant la collaboration transfrontalière, en intégrant Eswatini et en Tanzanie, et trois analyses stratégiques
l’adaptation au changement climatique dans la planification des établissant le bien-fondé de la coopération. Enfin, l’Institut a
ressources et en fournissant des outils d’aide à la prise de décision. contribué à huit plateformes de recherche internationales sur
lesquelles il a diffusé les résultats de travaux de recherches
Évaluation — Afrique australe sur la gestion des eaux souterraines.
Information
En Afrique australe, l’analyse des opportunités d’investissements
multisectoriels de l’OKACOM a permis de déterminer les actions
que les États membres doivent mener conjointement pour favoriser
des moyens de subsistance résilients face au climat, renforcer
l’écotourisme et développer des infrastructures conjointes. Cette
analyse a contribué directement et indirectement à la préservation
de la biodiversité en facilitant la collecte de données et le partage
des connaissances, en éclairant la prise de décision, en préservant le
capital naturel, en renforçant l’intégrité de l’écosystème et en
inscrivant l’adaptation au changement climatique dans le processus
de gestion des ressources en eau.
Les travaux menés par l’initiative pour la résilience de l’Afrique
australe face à la sécheresse (SADRI) afin d’analyser les ressources
en eau dans la zone de conservation transfrontalière du Grand
Limpopo située dans la région de Pafuri-Sengwe, ont permis de
cartographier les plaines inondables et les systèmes de zones
humides, d’évaluer la demande et l’utilisation de l’eau, de
comprendre le rôle des zones humides dans le renforcement des
moyens de subsistance et de la résilience climatique des
populations, et d’évaluer les modes de gouvernance applicables à la
gestion des ressources en eau. Les inventaires, l’appui analytique et
technique, le partage des connaissances, la fourniture de services
écosystémiques, le renforcement de l’intégrité des écosystèmes, la
mise en place de pratiques agricoles et d’exploitation des ressources
durables et la protection des eaux souterraines qui sont ressortis de
cette activité constituent des avantages majeurs pour la biodiversité.
L’Institut de gestion des eaux souterraines de la SADC (SADC-GMI)
a participé à la mise en place du portail d’information et des archives
de littérature grise sur les eaux souterraines, qui contiennent des
données accessibles au public sur ces ressources. L’institut a
également produit des directives de base et des analyses des
lacunes afin d’étayer la base de données probantes à l’appui de la
coopération sur les aquifères transfrontaliers. Ces deux activités
contribuent indirectement à la protection de la biodiversité
puisqu’elles mettent l’accent sur la protection et la recharge des
eaux souterraines, la création d’outils d’aide à la prise de décision et
le partage des connaissances.
Institutions
L’Institut de gestion des eaux souterraines de la SADC a mis en œuvre
cinq activités conjointes pour générer des connaissances sur les eaux
souterraines nationales et transfrontalières. Un projet de recherche
sur la gestion des ressources en eau a été mené dans le bassin de la
rivière Shire, une analyse diagnostique transfrontalière et un plan
d’action stratégique sont en cours d’élaboration pour l’aquifère
transfrontalier de Tuli-Karoo, et d’autres travaux préparatoires
concernant les aquifères transfrontaliers du Kalahari oriental, du
Ramotwsa et du Strampriet ont été entrepris. La protection et la
recharge des eaux souterraines, la fourniture de services
écosystémiques, le renforcement de la diversité et de la connectivité
des espèces, la production de données, le partage des connaissances
et les outils d’aide à la prise de décision sont autant d’avantages
directs et indirects pour la biodiversité découlant de ces activités.
L’institut des eaux souterraines de la SADC a également permis la
collecte de données, un appui analytique et technique, ainsi qu’une
aide à la décision. L’Institut de gestion des eaux souterraines de la
SADC dirige le groupe de travail sur la gouvernance des eaux
souterraines du Conseil des ministres africains sur l’eau pour mettre
en œuvre le Programme panafricain sur les eaux souterraines
(APAGroP). Des postes basés sur des projets ont été ouverts à de
jeunes professionnels des États membres dans le cadre de l’expansion
du Portail d’information sur les eaux souterraines de la SADC.
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