Grâce au succès du projet régional HydroMet, NBI relève les défis de la qualité de l'eau dans le bassin du Nil
Posté le : 18 novembre 2022 (Blog)
Les écosystèmes du bassin du Nil, qui procurent de nombreux avantages socio-économiques, sont essentiels au bien-être de ses 272 millions d’habitants. Alimentation à base de poisson, lutte contre les inondations, hydroélectricité, production, approvisionnement en eau, irrigation de l’agriculture et reconstitution des nappes phréatiques ne sont que quelques exemples du rôle et des services fondamentaux que les cours d’eau, les zones humides et les lacs — comme d’autres écosystèmes liés à l’eau — fournissent.
Sachant qu’une grande partie de la population du bassin dépend directement des services fournis par les cours d’eau et les lacs pour leur subsistance au quotidien et leurs moyens d’existence, la pollution environnementale qui affaiblit ces écosystèmes menace directement la survie de millions de personnes et entrave la croissance économique. L’érosion des sols, le déclin des ressources halieutiques et le rejet des eaux usées domestiques et industrielles non traitées dans le bassin du Nil contribuent à la détérioration de la qualité de l’eau.
Le projet de coopération pour la résilience climatique dans le bassin du Nil (NCCR), financé par CIWA et mis en œuvre par l’Initiative du bassin du Nil (IBN), le Discours du bassin du Nil (NBD) et la Commission du bassin du lac Victoria (LVBC), tient compte du caractère transfrontalier des problèmes de qualité de l’eau et vise à aider les pays riverains à remédier à ces derniers en améliorant les systèmes nationaux de surveillance et d’information sur la qualité de l’eau en adoptant une approche concertée.
L’évaluation des besoins de l’Éthiopie, menée actuellement par l’IBN et la LVBC, s’inscrit dans le prolongement de l’étude sur les services hydrométéorologiques régionaux du bassin du Nil, réalisée en 2015 avec le soutien de la coopération allemande par l’intermédiaire de l’Office allemand de la coopération internationale (GIZ).
L’évaluation des besoins se fera de la manière suivante :
- Réunion des membres du comité de l’assistance technique du Nil et de l’équipe spéciale pour la qualité de l’eau à l’échelle nationale
- Visites des stations de surveillance devant être équipées de capteurs de qualité l’eau.
- Actualisation de la proposition relative à la qualité de l’eau concernant la fourniture de kits pour le prélèvement de sédiments sur le terrain et de matériels de laboratoire.
- Mise à jour des besoins des laboratoires qui doivent recevoir les équipements nécessaires à l’évaluation de la qualité de l’eau et des laboratoires accrédités.
Sur les 52 stations de surveillance de la qualité de l’eau recensées dans le bassin par l’étude des services hydrométéorologiques régionaux du bassin du Nil, 39 seront équipées de capteurs de qualité de l’eau et pourront ainsi transmettre des données sur cette dernière une ou plusieurs fois par jour. Les agences de gestion de l’eau et les laboratoires de contrôle de la qualité de chaque État membre recevront le matériel requis pour procéder à cette opération, ainsi que des kits pour le prélèvement de sédiments et le contrôle de la qualité de l’eau sur le terrain.