Au cours de l’exercice 2022 (FY22), la Coopération dans les eaux internationales en Afrique (CIWA) s’est efforcée d’atténuer les immenses besoins du continent africain. Ces formidables défis ne font que renforcer notre détermination à aider les pays à collaborer sur les eaux transfrontalières pour partager les coûts et les avantages du renforcement de la résilience, pour lutter contre les facteurs de fragilité, de conflit et de violence (FCV) et pour favoriser un développement vert, résilient et inclusif (GRID) et la reprise après la pandémie.

Personnes qui bénéficient d’investissements mobilisés avec l’appui de CIWA

Les données ci-dessus sont cumulées depuis 2011

ORIENTATIONS STRATÉGIQUES

RÉSILIENCE

CIWA soutient les communautés résilientes au changement climatique et joue un rôle crucial dans la planification pour et atténuer les chocs liés au climat ; soutenir les moyens de subsistance; et soutenir le développement sanitaire et économique.

GENRE ET INCLUSION SOCIALE

Au cours de l’exercice 22, CIWA a intensifié ses travaux sur GESI, la stratégie globale étant guidée par le cadre GESI de CIWA. Le cadre représente une approche transformatrice qui reconnaît que la lutte contre les normes patriarcales profondément enracinées qui excluent les femmes nécessite un passage d’interventions ponctuelles et à court terme à une approche harmonisée et intégrée qui est maintenue tout au long de la vie du projet et au-delà.

BIODIVERSITÉ

Soutenant une gamme d’activités liées à la biodiversité en Afrique subsaharienne, la CIWA a mené une évaluation pour mieux comprendre les liens entre les activités du programme et la conservation de la biodiversité. L’évaluation a conclu que le soutien de la CIWA aux activités liées à la biodiversité fournit des avantages directs et indirects aux efforts de conservation de la biodiversité.

FRAGILITÉ, CONFLIT ET VIOLENCE

CIWA a approfondi son soutien aux pays touchés par le FCV, augmentant son empreinte de 11 pays au cours de l’exercice 21 à 17 au cours de l’exercice 22, soit presque tous les 20 pays africains classés comme FCV. La CIWA reste engagée dans trois régions prioritaires affectées par le FCV : la HoA, le Sahel et les Grands Lacs. Cela comprenait le suivi des événements liés au FCV ayant un impact sur la coopération transfrontalière dans le domaine de l’eau, le renforcement de la résilience au changement climatique, l’amélioration de la sécurité de l’eau et l’amélioration de l’accessibilité des eaux souterraines.

RÉVOLUTION DES DONNÉES SUR L’EAU

L’amélioration de la gestion des ressources en eau transfrontalières et l’augmentation de la résilience aux extrêmes hydrologiques nécessitent une compréhension de la dynamique des ressources en eau à la fois au niveau du bassin et au niveau national. La nouvelle coopération technique Water Data Revolution (WDR) adopte une approche axée sur l’utilisateur pour identifier les besoins communs et connecte les utilisateurs finaux avec des solutions appropriées, y compris des outils RS, des images satellite et des produits de données personnalisés.

POINTS DE VUE
PERPECTIVES D'AVENIR

L’amélioration de la gestion des ressources en eau transfrontalières et l’augmentation de la résilience aux extrêmes hydrologiques nécessitent une compréhension de la dynamique des ressources en eau à la fois au niveau du bassin et au niveau national. La nouvelle coopération technique Water Data Revolution (WDR) adopte une approche axée sur l’utilisateur pour identifier les besoins communs et connecte les utilisateurs finaux avec des solutions appropriées, y compris des outils RS, des images satellite et des produits de données personnalisés.

Alors que les défis de l’Afrique s’aggravent au milieu du ralentissement économique mondial, que le changement climatique s’intensifie et que les pays deviennent de plus en plus fragiles, le travail de la CIWA dans l’année à venir est plus important que jamais.

Nous poursuivrons nos efforts pour doter les pays confrontés à ces défis des connaissances, des capacités, des outils et des ressources financières nécessaires pour mieux se reconstruire après la fragilité économique et la pandémie et pour accroître la résilience aux chocs climatiques, alimentaires, énergétiques et sanitaires à venir.

Les 63 bassins fluviaux transfrontaliers d’Afrique représentent 90 % de la les eaux de surface. Bon nombre des 48 pays partageant ces bassins savaient que la situation économique, les coûts environnementaux et politiques de la non-coopération étaient innacceptablement élevés. Ils souhaitaient renforcer leurs systèmes d'information et d'échange de données, développer davantage capacités institutionnelles pour mieux gérer les ressources en eau et construire davantage d'infrastructures communes, ce serait gagnant-gagnant pour tout le monde.

Ensemble, ils ont créé le programme Coopération dans les eaux internationales en Afrique (CIWA), un fonds fiduciaire multi-donateurs géré par la Banque mondiale, qui a été lancé en 2011.

CIWA s'efforcerait de favoriser la coopération, de protéger la biodiversité, d'aider les pays en proie à des conflits et la fragilité, et stimuler la résilience climatique. Elle y parviendrait en avançant ses trois piliers : informations — pour comprendre les risques, prendre de meilleures décisions et contrôler la conformité ; institutions – pour instaurer la confiance, coordonner la planification et gérer les ressources partagées, et investissements — pour gérer les bassins versants, développer les eaux souterraines et construire des réservoirs. Dix ans plus tard, malgré une multitude de chocs politiques et économiques, l'instabilité, le climat catastrophes et crises sanitaires dont une pandémie, les pays subsahariens sont plus plus que jamais engagés dans la coopération autour de la ressource en eau.

Sur notre 10ème anniversaire


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